Nous sommes d'accord sur l'amendement, mais je voulais insister sur le fait qu'il s'agit d'un moment extrêmement important, comme l'ont expliqué Victorin Lurel et le secrétaire d'État. De longue date, bon nombre d'entre nous ont mené une bataille politique pour obtenir un maximum d'autonomie – j'insiste sur ce mot – quelles que soient les modalités, et l'expérimentation en est une. Le moment où la Guadeloupe obtient cette habilitation pour la première fois est à graver dans le marbre.
Nous pourrions débattre non seulement de la durée de cette habilitation – deux ans, cela me semble court –, mais aussi de la nécessité d'ouvrir le spectre au plus grand nombre de domaines possibles. Lors du Grenelle de l'environnement, il y aura un autre amendement sur l'énergie, et il me semble essentiel d'ouvrir les perspectives.
Le président Marie-Jeanne aurait pu le faire aussi, mais je signale que d'autres demandes d'habilitation sont en cours, notamment dans le domaine des transports en Martinique. Ils pourraient permettre d'aller plus encore plus loin dans la capacité de rapprocher les décisions des problématiques de terrain.