Avec cet amendement, nous entendons manifester notre refus d'une augmentation d'impôt. À l'heure de la crise, des plans de relance et des plans de soutien au pouvoir d'achat, et alors que le prix du foncier sur la zone des cinquante pas géométrique explose, on n'a pas utilisé la totalité des fonds qui ont été récupérés lorsque le plafond de la taxe spéciale d'équipement se situait à 1,5 million d'euros. Sans attendre de vérifier l'état de la trésorerie et des fonds de roulement des agences, vous procédez, monsieur le secrétaire d'État, à une augmentation d'impôt en portant le plafond à 1,7 million d'euros.
Si je pouvais comprendre ce que demandaient certains de mes collègues, à savoir une restructuration, un guichet unique, une prorogation pour dix ou quinze ans – j'étais plus favorable à cinq ans –, une augmentation d'impôt ne me paraît pas opportune, puisque le service n'est pas rendu. Je tiens à dire avec force que je ne suis pas d'accord avec cette augmentation injustifiée de la fiscalité qui va s'imposer à tous les ultramarins, notamment les Guadeloupéens.