Si nous allons trop vite, monsieur le président, je serai obligé de demander une suspension de séance. Je vous demande de nous ménager parce que le logement est un sujet très important.
Nous avons signé un amendement qui ne mange pas de pain, qui n'est pas normatif, pas prescriptif, qui ne prévoit même pas un rapport, mais nous l'avons signé et nous allons le voter.
Tout à l'heure, M. Dosière défendra l'amendement n° 383 car, au-delà de toute déclaration verbale du Gouvernement, et même si nos travaux peuvent servir à interpréter la loi demain, nous aimerions que la LBU soit mieux sanctuarisée compte tenu de la crise que nous vivons, des incertitudes, de l'absence d'étude d'impact sur la réorientation du financement du logement par des incitations fiscales. Ce que nous voulons, nous, c'est une loi de programme en matière de logement, comme M. Pons en avait fait une en 1986, même si l'on peut toujours en discuter les résultats.
Autant nous avons signé et nous sommes d'accord, autant je n'aimerais pas que l'on me demande de retirer l'amendement suivant.