Monsieur Copé, ne considérez-vous pas M. Carrez comme un ténor de la majorité ? Que je sache, il est rapporteur général du budget !
Je suis d'accord, disais-je, avec M. Carrez qui nous a expliqué qu'il faudra compenser la perte de 450 millions d'euros consécutive à la suppression de la publicité – pour notre part, nous estimons que le montant de la compensation pourrait atteindre jusqu'à 800 millions d'euros –, alors que vous considérez qu'il n'y a pas de problème.
Alors que le Premier ministre nous dit que l'État est en faillite et le Président de la République qu'il n'y a plus d'argent – pourtant, ne promettait-il pas, pendant la campagne présidentielle, qu'il serait le président du pouvoir d'achat et qu'il irait chercher la croissance avec les dents ? –, alors que vous faites, avec le bouclier fiscal, un cadeau de 15 milliards d'euros par an aux privilégiés...