Or celle-ci a besoin de sérénité pour pouvoir arbitrer nos débats.
Il est normal que l'opposition fasse son travail. Sur ce sujet, nous ne nous opposons pas pour la forme et nous défendons à la fois la télévision et les téléspectateurs qui seront doublement victimes puisque, à un service public au rabais, s'ajoutera une augmentation des abonnements des opérateurs de télécoms.
Chaque jour, on invente un nouvel amendement, ici sur la santé publique, là sur l'environnement ou l'Union européenne. Et pendant ce temps, TF1 se gave du gâteau publicitaire que vient de lui offrir la majorité. Ces largesses vont bien au-delà des deux coupures – qui passent de six à neuf minutes – puisque s'y ajoutent le placement de produits dans les fictions ou les publicités à l'heure d'horloge. Il est normal que nous réagissions quand nous voyons l'ampleur de votre projet qui n'est rien d'autre que la mise à mort du service public. En tant que représentants du peuple, il est de notre devoir d'exprimer, en leur nom, le mépris que ressentent nos concitoyens.
J'en viens à l'article 1er, qui vise à uniformiser le service public. J'approuve M. Dionis du Séjour quand il dit que cette réforme n'était pas urgente, comme je suis d'accord avec l'un des ténors de la majorité actuelle, M. Carrez,...