Selon vous, il s'agirait rien de moins que de refonder la télévision publique française et d'inventer la télévision de service public du XXIe siècle. Chers collègues, laissez-moi vous dire que vous avez une vision bien triste du XXIe siècle : étriqué, uniformisé, avec une télévision publique soumise à la volonté d'un seul, un président de France Télévisions nommé par le Président de la République lui-même, révocable à l'envi, toujours à la merci d'une manifestation d'humeur provoquée par la manière de traiter un sujet, de présenter une rubrique, de mener une investigation ou par la simple présence d'un journaliste à une manifestation.