Madame la présidente, convenez que la majorité n'abuse pas de son temps de parole. À seize heures dix déjà, nous n'avons fait qu'entendre toute une litanie – il ne s'agit pas d'un débat – de l'opposition. Je trouve cela regrettable.
Je comprends parfaitement l'embarras de l'opposition devant l'article 1er. Il se traduit pas des pudeurs sémantiques auxquelles nous n'étions pas habitués, y compris de la part de M. Mamère. Des pudeurs de jeunes filles que traduisent l'ensemble des propos : « Nous ne sommes pas opposés par principe à l'entreprise unique » ; « Pas d'hostilité de principe à l'entreprise unique ». Notre collègue Elisabeth Guigou a même reconnu qu' « il ne faut pas nier l'intérêt de l'entreprise unique ».
Quel embarras, vraiment ! Pour s'en convaincre, il suffit d'ouvrir, comme le dit Marius, la « boîte à souvenirs »