Son fils Marius lui fait alors remarquer qu'il ne peut pas y avoir quatre tiers dans un verre, à quoi César répond que tout dépend de la grosseur des tiers. (Sourires.)
Nous voudrions, quant à nous, revenir à la règle des trois tiers. À l'heure actuelle, en effet, si un tiers du temps de parole est réservé au Gouvernement, un tiers à la majorité et un tiers à l'opposition, malheureusement, un quatrième grand tiers est attribué au Président de la République.
C'est pourquoi, dans le souci de revenir à une démocratie plus raisonnable et plus normale, notre amendement vise à ramener les proportions à trois tiers : le temps de parole du Président de la République devrait être décompté avec celui du Gouvernement, le temps restant étant réparti entre la majorité et l'opposition. Cela permettrait peut-être au CSA de retrouver, à travers sa fonction de régulation, un rôle plus intelligent, plus coordonné et, somme toute, plus utile.
Comme vous êtes – nul n'en doute – de véritables démocrates, deux tiers du temps de parole à la télévision devraient largement vous suffire. C'est la raison pour laquelle je ne doute pas un seul instant que vous accepterez ces amendements identiques, d'autant que je sais que le rapporteur ne saurait rester insensible à l'évocation de Raimu.