Madame la présidente, madame la ministre de la culture et de la communication, mes chers collègues, hier, on a remis en cause le rôle du CSA en considérant que cette instance de régulation n'était plus nécessaire ni même utile et qu'il fallait que le Président de la République décide de tout. Nous avons essayé d'affirmer au contraire qu'une instance de régulation pouvait avoir un sens depuis la création de la Haute autorité voulue par François Mitterrand. Hélas, nous ne sommes pas arrivés à vous convaincre.
J'essaierai aujourd'hui de le faire d'une façon à la fois indirecte et humoristique. Vous connaissez tous les personnages de Marius et de César et vous vous rappelez l'acteur Raimu. César, pour faire un pastis, explique qu'il faut un tiers d'eau, un tiers d'anis, un tiers de gingembre et un quatrième tiers !