L'amendement de M. Giscard d'Estaing part du principe – et c'est un bon principe – que nous avons besoin de réorganiser l'ensemble de l'administration générale et du soutien. Ainsi, lorsque j'ai été amené à répondre, au Sénat, à une question du sénateur-maire de Château-Chinon sur l'avenir de l'atelier d'impression, je me suis aperçu que le ministère comptait pas moins de quarante et un points d'ateliers d'impression, dont huit dans l'armée de l'air, quatre dans la marine, dix-sept dans l'armée de terre, trois dans la gendarmerie, un au secrétariat général pour l'administration et un au sein du service de santé. L'effort de mutualisation des services, qui consiste à trouver des synergies et à privilégier une réflexion globale à l'échelle de l'ensemble du ministère, plutôt que armée par armée, trouverait donc à s'appliquer aux ateliers d'impression.
Toutefois, je souhaiterais que vous retiriez cet amendement, monsieur le rapporteur spécial, pour les deux raisons qui ont été exposées par le président de la commission de la défense. En effet, non seulement il nous priverait de crédits, mais même si le Parlement, dans toute sa sagesse, l'adoptait, au moins deux ans passeraient avant que la mesure soit mise en oeuvre.
Avant de prendre une décision, nous devons mener une réflexion globale sur le sujet, afin de déterminer quelles sont les activités que nous maintenons au sein du ministère de la défense et celles que nous externalisons. Néanmoins, je suis ravi que, par cet amendement, vous encouragiez la mutualisation des services et je suis certain que vous auriez le même réflexe si, demain, un service implanté en Auvergne était concerné.