Monsieur le ministre, à l'occasion d'un récent voyage en chine, j'ai constaté que notre pays y était fort bien représenté puisque notre ambassade, pour laquelle travaillent environ quatre cents personnes, se classe, de ce fait, au second rang des missions diplomatiques dans ce pays, après celle des États-Unis.
J'ai constaté, à ma grande surprise, que la France ne disposait à Pékin que d'un seul attaché militaire, qui n'est soutenu que par une petite équipe dont les membres ne maîtrisent pas le chinois.
Dans le passé, nous avons vendu du matériel au Chinois. Nonobstant nos rapports actuels avec ce pays dans le domaine de l'armement, il faut anticiper sur l'avenir. Monsieur le ministre, l'importance de nos relations stratégiques et militaires avec une grande puissance comme la Chine ne justifie-t-elle pas une présence plus étoffée de vos services sur place ?