Je vais être rapide, madame la présidente, dans les quinze secondes qui me restent.
Ces trois propositions, monsieur le ministre, engagent finalement aussi l'Assemblée.
Il n'y aura pas de grand soir de la justice fiscale en 2009, parce que la tendance n'est pas à celle-ci. Ainsi, même si j'aimerais qu'on réfléchisse à l'exclusion de la résidence principale de l'assiette de l'ISF, je pense, comme tout parlementaire responsable, que ce n'est pas le moment de voter une dépense fiscale supplémentaire, mais bien au contraire de réduire le nombre des dépenses fiscales existantes.
Ma deuxième proposition rejoint la première. Il faut, monsieur le ministre, que sous l'égide la commission des finances, nous revoyons chacune des 486 dépenses fiscales, afin que l'année 2009 soit celle de la réduction significative de leur nombre. Il s'agira de supprimer toutes celles qui n'ont plus lieu d'être, qui sont, j'en suis certain, nombreuses, même si je sais qu'il y a un chien devant chaque niche fiscale, qui aboie dès qu'on touche à sa niche !