C'est en effet le seul moyen de baliser le chemin du retour à l'équilibre. En effet, comme l'a dit le ministre, c'est bien d'annoncer l'équilibre pour 2012, mais c'est encore mieux d'indiquer comment on va s'y prendre, année après année, pour atteindre cet objectif.
Mes chers collègues, nous sommes à un tournant. Tous les pays européens, ou presque, ont engagé le redressement de leurs finances publiques. Ainsi, l'Allemagne, dont la situation entre 2000 et 2004 était encore plus difficile que la nôtre, est parvenue en 2007 à rééquilibrer ses comptes publics. Certes, elle va s'accorder un déficit du budget fédéral en 2008, mais celui-ci se limitera à un peu plus de 10 milliards d'euros, et restera constant en 2009. On voit donc le chemin qu'il nous reste à parcourir.
Lors des nombreux contacts que nous avons eus avec nos homologues étrangers, tous nous l'ont dit : c'est justement parce que la situation économique est difficile que nous devons nous astreindre à rééquilibrer nos comptes.