Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Éric Woerth

Réunion du 15 juillet 2008 à 9h30
Débat d'orientation des finances publiques pour 2009

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique :

…je le rappelle, le principe et les orientations ont été confirmés par le Président de la République et le Premier ministre.

Enfin, je tiens surtout à préciser que les efforts consentis pour tenir le principe du « zéro valeur » s'agissant des dépenses des ministères sont ceux de toute l'équipe gouvernementale, ainsi que de le détermination du Président de la République et du Premier ministre.

On considère généralement que ceux dont le budget augmente sont les gagnants et ceux pour qui il diminue les perdants. Mais il faut changer de lunettes, de grille de lecture, de culture. Bon nombre d'entre vous l'ont déjà fait, mais il faut que l'ensemble des commentateurs s'y mettent. Il n'y a ni gagnants ni perdants, seulement des priorités politiques clairement affichées, lesquelles peuvent se traduire par des augmentations de volume budgétaire mais aussi par des diminutions. La vraie question est de savoir comment profiler et rendre plus efficace une politique, et surtout comment hiérarchiser les priorités. Nos efforts doivent porter sur tous les domaines. Je le répète : cessons de juger un budget selon son volume. L'important est d'apprécier l'efficacité des politiques mises en oeuvre.

Comme il est d'usage à cette période de l'année, monsieur le rapporteur général, j'ai surtout évoqué les dépenses. Peut-être faut-il d'ailleurs changer cette habitude et je m'en suis moi-même étonné : il faut dire que les débats d'orientation budgétaire sont une habitude encore récente. Je crois en tout état de cause qu'il faudrait parler davantage des recettes : nous verrons l'an prochain comment mieux équilibrer le débat. Il est bien évident que la réduction du déficit public d'un demi-point de PIB tient compte, comme cela a été dit en commission des finances, des mesures déjà prises au niveau des recettes, qu'il s'agisse de la loi TEPA ou de la loi de modernisation de l'économie, dont les effets économiques seront intégrés dans les prévisions de croissance, lesquelles relèvent de la responsabilité de Christine Lagarde, qui les présentera à la rentrée.

J'en viens à la sécurité sociale. Pour parvenir à l'équilibre du régime général en 2011, il faut impérativement que l'assurance maladie soit aussi à l'équilibre d'ici à cette date. Comme vous le savez, les caisses d'assurance maladie viennent de nous faire des propositions d'économies pour 2009. Je vais évidemment les étudier en détail avec Roselyne Bachelot, celle-ci s'occupant de l'aspect « santé » et moi-même de l'aspect « finances ».

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion