Certes mais, quand vous achetez des fruits et des légumes, ce qui doit vous arriver à tous, vous n'avez pas toujours pensé à prendre votre cabas. Il faut probablement changer d'habitudes et de modes de consommation mais ce sera le cas de toute façon dans deux ou trois ans. On peut laisser à la profession le temps de faire le ménage, elle a commencé. Quand une profession fait bien les choses, autant le reconnaître. Les sacs ont été supprimés, globalement, dans les hypermarchés et les supermarchés, il reste les commerces de détail alimentaires, mais nos concitoyens ont besoin de temps en temps d'avoir un sac plastique à la caisse quand ils achètent leurs fruits et leurs légumes.
Ensuite, la taxe que vous proposez d'instaurer est extrêmement élevée : 20 euros le kilo de sacs plastiques alors que le prix de revient est de 1,50 euro. Ce qui revient à une interdiction pure et simple. La fiscalité écologique est faite pour orienter, non pour interdire, surtout par le biais de taux aussi disproportionnés.
Le Gouvernement reste donc défavorable à une telle taxe, d'autant plus que les temps incitent à penser au pouvoir d'achat. Les sacs plastiques sont utilisés tous les jours pour des achats de consommation courante. Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment pour annoncer à la radio que leur prix va augmenter. S'il y avait un vrai problème, il faudrait le régler, mais la profession elle-même s'emploie à le résoudre.
(Les amendements identiques nos 39 , 223 et 263 ne sont pas adoptés.)