Ce que vient de dire M. Paul recouvre en partie ce que je voulais dire.
Nous n'avons pas à bouder notre satisfaction. Il est certain que cette décision est structurante pour l'enseignement de la médecine générale, qui s'appuyait jusqu'alors, trop souvent, sur des temps partiels et sur des enseignants qui exerçaient dans des conditions difficiles, parallèlement à leur cabinet.
Je m'interroge cependant sur le recrutement de ces professeurs. Car une filière ne se crée pas du jour au lendemain. Ces professeurs ne vont pas apparaître sui generis. Cela suppose un certain délai, une certaine mise en place, qui va retarder, différer l'effectivité de cette mesure. Je rejoins ici ce qu'a dit Christian Paul : cela ne nous dispense pas de mesures complémentaires pour répondre à l'urgence. Mais, une fois encore, c'est malgré tout la satisfaction qui prévaut très largement.