De plus, le plan de charge de DCNS est assuré pour vingt ou vingt-cinq ans. Cette entreprise sait où elle va. Grâce aux programmes SNA Barracuda, SNLE et FREMM, elle est capable de discuter avec ses partenaires européens en étant dans une situation favorable. Je souhaite donc simplement que nous ayons des outils juridiques nous permettant de développer des actions communes.
Je ne prendrai qu'un seul exemple : l'EADS des torpilles. La création d'une filiale commune implique qu'une partie de nos personnels puissent y travailler, en conservant leur statut. Cela doit pouvoir se faire sans que nous soyons forcément majoritaires dans cette filiale, ou à 5050. Une participation minoritaire majeure nous permettant d'avoir un droit de contrôle et de regard suffirait. Il nous faut accepter l'idée que nous puissions ouvrir des portes pour participer à cette restructuration.
J'ajoute que les sites de Toulon et de Brest ont un plan de charge qui leur permet de ne pas redouter l'avenir.
Mesdames, messieurs les députés, tous ces efforts de redéploiement et de réforme n'ont qu'un seul but : garantir à nos armées les moyens d'assumer leurs missions, qui comptent parmi les plus nobles, mais aussi les plus exigeantes. Vos collègues Folliot et Bernard ont eu raison de rappeler le lourd tribut que nos armées ont payé au mois d'août dernier, avec le courage que l'on sait.
Je sais pouvoir compter sur votre soutien dans cette entreprise difficile mais indispensable pour que la France demeure une des grandes puissances militaires de la planète. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)