Ainsi, je ne vois pas pourquoi, à Montpellier, nous vendrions à l'euro symbolique un ensemble immobilier en plein centre qui peut faire l'objet de la meilleure reconversion économique qui soit. Je ne vois pas pourquoi, pour évoquer un cas plus breton même si Nantes ne fait pas partie de la Bretagne (Sourires), nous vendrions à l'euro symbolique un immeuble qui, là aussi, peut faire l'objet d'une facile reconversion. Il me semble en revanche de bonne politique d'y procéder dans des communes où la reconversion est difficile.
En ce qui concerne la recherche, monsieur Fromion, tout le monde souhaiterait, certes, que nous atteignions l'objectif d'un milliard d'euros. Reste que le périmètre des études amont progresse de 2,5 % par rapport à 2008. Et si l'on considère le périmètre plus large des études de défense qui englobe les subventions aux écoles et organismes de recherche, nous atteignons une hausse de 6,5 %, c'est-à-dire de 1,57 milliard d'euros pour 2009. Il nous faut redéfinir les contours, recomposer l'ensemble de ce sujet. Les conclusions de votre récent rapport sur la question vont dans le même sens. Je relève par ailleurs que nous menons cet effort autant que possible en coopération. L'effort de R et T représente environ 20 % et, pour l'espace, 60 millions d'euros sont affectés à la recherche.
MM. Guilloteau, Boucheron, Giscard d'Estaing, Mothron, Voisin ont évoqué le financement des OPEX. La provision va passer de 460 à 510 millions d'euros. À partir de l'année prochaine nous disposerons, monsieur Cazeneuve, d'un système de réserves de précaution qui nous permettra d'être en partie financés dans le cadre du budget interministériel. Aussi l'ensemble du budget français participera-t-il aux OPEX. Par ailleurs, ainsi que l'ont souhaité de nombreux députés, nous analysons chaque mission menée en OPEX.