…mais de remplacer nombre de ces avions par des matériels plus performants, récents et moins coûteux en MCO.
Pour ce qui concerne l'A400M, monsieur Cornut-Gentille, vous avez raison : des solutions intermédiaires existent et il nous faudra les examiner. Nous travaillons sur celles que vous avez proposées – A330-200, CASA, location – en partenariat avec l'organisme qui est sans doute votre excellente source... S'agissant des livraisons de 2009, j'évoquerai les 8 hélicoptères Tigre, les 14 Rafale, les 96 VBCI qui permettront d'équiper un régiment, les 34 canons automoteurs à roue Caesar, la seconde frégate antiaérienne Horizon et les missiles antiaériens ASTER.
Madame Lamour, nous confirmons le caractère prioritaire de la mission de sauvegarde maritime. Les 9 avisos A 69 seront rapidement transformés en patrouilleurs et permettront d'attendre l'arrivée des 18 patrouilleurs hauturiers BATSIMAR qui seront livrés à partir de 2017 et des 8 bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers BSAH qui remplaceront, à partir de 2014, une flotte disparate de 11 remorqueurs et bâtiments de servitude.
Monsieur Bernard, la commande d'hélicoptères NH90 sera bien effectuée, mais il fallait prendre le temps de discuter avec l'industriel sur certains points. En effet, M. Fourgous évoquait l'extraordinaire complexité de ce programme où chacun y est allé de ses spécifications, ce qui explique d'ailleurs que nous disposions de 23 versions différentes !
Quant au programme MRTT, monsieur Sainte-Marie, nous nous donnons également le temps de la réflexion au sujet des avions ravitailleurs. Nous étudions la possibilité d'un partenariat public-privé sur ce dossier ; voilà pourquoi la décision sera prise au cours de l'année 2009 ou 2010, après le vote de la loi de programmation militaire.
L'amélioration des taux de disponibilité des matériels est un combat quotidien, comme l'ont relevé Mme Lamour, M. Giscard d'Estaing et bien d'autres. Il est déterminant pour l'efficacité et le moral de nos forces. J'ajoute, monsieur Giscard d'Estaing, que si un taux de disponibilité de 50 à 60 % peut paraître faible, il n'est guère plus élevé pour les plus grandes armées – et même pour l'armée américaine.