Vous avez raison.
M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis. Permettez-moi de terminer par des perspectives à plus long terme, pour lesquelles les sujets de satisfaction sont plus nombreux.
Ainsi, alors que l'incertitude était encore grande l'an dernier, nous l'avions relevée ici, sur la capacité du programme MUSIS à assurer le remplacement d'Hélios II à partir de 2015, les études engagées par anticipation en 2008 permettent désormais d'envisager le lancement de la phase de conception dans les temps.
Par ailleurs, les études nécessaires au lancement d'un programme de renseignement d'origine électromagnétique spatial, dit CERES, vont débuter pour une mise en service prévue à partir de 2016.
Enfin, en matière d'alerte avancée, l'effort s'inscrit dans une perspective de plus long terme, avec la mise en place d'une première capacité opérationnelle en 2019. L'alerte avancée doit contribuer à l'autonomie française, voire à terme européenne, d'appréciation des situations ainsi qu'à la crédibilité de la dissuasion.
Lors de l'examen des crédits de l'espace, des communications et de la dissuasion, je m'en suis remis à la sagesse de la commission. Celle-ci a émis un avis favorable à l'adoption de ces crédits.