Mais non !
M. Jean-Michel Boucheron, rapporteur pour avis. Nous verrons !
Pour le Président de la République, c'est l'une des priorités de la présidence française. Il vous presse donc d'annoncer une série de mesures tellement nombreuses qu'elles donnent le sentiment de cacher l'absence de progrès politique majeur dans ce domaine.
La France et la Grande-Bretagne représentent 50 % des dépenses militaires de l'Europe et 75 % des dépenses de recherche et développement. Toute la problématique est dans ces deux chiffres : nous sommes liés financièrement à la Grande-Bretagne, qui ne veut pas d'Europe de la défense et qui, épuisée par sa participation à la guerre d'Irak, est contrainte de racheter à un prix exorbitant sa nouvelle force de dissuasion sur les étagères américaines.