Ne pas faire confiance en économie est une erreur. On le sait, la confiance est un élément important de l'économie. Ce sont souvent les anticipations psychologiques, c'est-à-dire la manière dont on évalue l'avenir, qui déterminent cet avenir lui-même. On le sait depuis un certain nombre d'années.
Par conséquent, considérer, sans prendre en compte le contexte économique, que les engagements pris en contrepartie par les neuf organisations professionnelles et les pouvoirs publics – j'y viendrai dans quelques instants – ne valent pas, qu'ils ne sont pas dignes de confiance et doivent être, au contraire, punis, dès lors que tel ou tel objectif n'est pas atteint, ne me semble pas être la bonne option.
Monsieur Chassaigne, vous avez affirmé, à tort, que l'amendement gouvernemental relatif à la baisse du taux de TVA dans la restauration était un cavalier. Or à l'article 10 de ce projet de loi que vous avez lu, puisque vous avez assidûment participé à nos débats, figure l'évaluation des hôtels de tourisme et le classement des restaurants de tourisme. Vous le constatez, ce texte contenait, avant le dépôt de cet amendement, une mesure relative aux restaurants de tourisme.