Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, madame la secrétaire d'État chargée de l'écologie, monsieur le secrétaire d'État chargé de l'aménagement du territoire, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, nous arrivons au terme de la deuxième lecture du Grenelle 1.
La discussion a été longue. Je voudrais d'abord souligner à quel point l'initiative française est regardée par l'Europe et par le monde. Le monde nous envie, c'est vrai, cette démarche du Grenelle de l'environnement, qui se prolonge aujourd'hui par le Grenelle de la mer.
Je voudrais ensuite, en réponse à ceux qui nous reprocheraient de n'avoir rien fait en attendant que ce Grenelle soit adopté, saluer tout le travail qui a été effectué sur les mesures financières et fiscales, celles qui étaient annoncées au titre des objectifs dans cette loi, et qui ont été prises effectivement.
Ces mesures ont donné les résultats que vous avez rappelés tout à l'heure, madame la secrétaire d'État, pendant la séance des questions au Gouvernement. Cela concerne aussi bien le prêt à taux zéro, qui a été un succès, que la politique que nous menons avec vous dans les domaines prioritaires que sont le bâtiment et les transports, ou encore les nombreux objectifs que nous avons sur la biodiversité. Nous l'avons constaté hier soir, lors de la diffusion du film Home, il nous faut agir vite et il faut que la France continue à être un moteur dans ce domaine en Europe et dans le monde.
Oui, nous avons intégré dans ce projet de loi le paquet climat énergie, les trois fois 20 % et même l'objectif d'atteindre 23 % d'énergie renouvelable en France. J'ai noté les prévisions d'Eurostat à cet égard et celles du Boston Consulting Group annonçant une réduction de 25 % de la production de gaz à effets de serre et de la consommation des énergies fossiles avant 2020. Nous sommes donc sur la bonne voie.
Nous pouvons être fiers de l'action de notre pays et du bilan de la présidence française de l'Union. Nous partageons ce succès avec le Gouvernement, tout en sachant qu'il reste beaucoup à faire. Je suis sûr que la France continuera à être un moteur en Europe et qu'elle pèsera, avec l'Union, sur les décisions mondiales qui seront prises à la conférence de Copenhague. Je souhaite donc que l'examen du Grenelle 2 intervienne avant cette échéance.