Ma question s'adresse à M. Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'emploi.
Monsieur le secrétaire d'État, la mobilité géographique et professionnelle en France s'applique peu. Pourtant l'enjeu n'est pas mince : face à la situation difficile que connaît actuellement notre pays, elle est jugée plus que jamais nécessaire.
Il s'agit d'accompagner le retour à l'emploi de salariés menacés par des restructurations ou de demandeurs d'emploi, et de répondre à des besoins spécifiques ou à des offres non satisfaites dans plusieurs bassins économiques. Mieux organisée, cette mobilité pourrait constituer un atout considérable pour un développement créateur d'emplois.
Les statistiques prouvent que changer de travail et de région pour un projet professionnel est pertinent. Cependant des freins existent, les plus importants tenant aux contraintes liées au logement, à l'accompagnement de la famille et à la perte de l'emploi du conjoint, à la peur de l'inconnu et à la méconnaissance de nos territoires. Beaucoup d'efforts doivent aussi être consentis par les salariés pour affronter les multiples démarches administratives et personnelles. De plus, la mobilité géographique professionnelle entraîne des coûts importants pour les ménages.
Si de nombreuses aides à la mobilité sont mises en place par l'État et les collectivités territoriales, elles restent mal connues du public, des salariés, mais aussi des responsables des ressources humaines et très souvent des organismes de l'emploi.
Monsieur le secrétaire d'État, quelles mesures souhaitez-vous prendre afin de faciliter la mobilité professionnelle et géographique ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)