Nous avons été impressionnés, interpellés mais aussi confortés dans la voie où nous a engagés le Président de la République et sur laquelle nous conduit Jean-Louis Borloo.
Madame la secrétaire d'État à l'écologie, le Gouvernement, avec le Grenelle de l'environnement, prolongé par le Grenelle de la mer, est parvenu à entraîner toutes les parties prenantes de la société française dans la voie nouvelle du développement durable, et à les engager dans la lutte contre les pollutions, le réchauffement climatique, l'érosion de la biodiversité.
Cette impulsion nationale, le Président de la République l'a communiquée à l'Europe lors de la présidence française de l'Union européenne. Il s'efforce aussi de l'étendre à la planète, avec le sommet de Copenhague.
Pour entraîner l'Europe et l'humanité, la France doit être exemplaire. Le Gouvernement a donné un coup de pouce décisif de 800 millions d'euros aux projets de transport en commun en site propre dans les grandes agglomérations françaises. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)
La semaine dernière, en Savoie, le Président de la République a annoncé une politique de développement des énergies renouvelables aussi ambitieuse que celle engagée il y a quarante ans pour l'énergie électronucléaire.
Et, dans une heure, nous allons voter solennellement en deuxième lecture la loi Grenelle 1.
Mais au-delà de l'État et des collectivités locales, la lutte contre le réchauffement climatique concerne chaque Français, chaque logement. Beaucoup de nos concitoyens y sont prêts. Ils veulent bien, mais ils ne peuvent pas toujours. Le plus important est de leur donner la capacité d'agir sur leur environnement immédiat, y compris financièrement…