Monsieur le député, permettez-moi d'excuser l'absence de Michel Barnier, mon collègue de l'agriculture, actuellement à Bruxelles. Puisque vous m'avez citée, ainsi que Luc Chatel, nous pouvons répondre à votre question.
La crise du lait, c'est d'abord un problème de demande mondiale. Le Gouvernement y est extrêmement attentif, sous l'autorité du Premier ministre, François Fillon.
Au niveau communautaire, d'abord, nous avons maintenu tous les outils de régulation et nous les utilisons.
Ensuite, monsieur Chassaigne, nous n'avons pas décidé de supprimer les quotas laitiers. Cette suppression était inscrite depuis 1999 et devait avoir lieu en 2008. Elle est repoussée jusqu'en 2015. Le bilan de santé de la PAC prévoit un réexamen en 2010, puis en 2012, et vous trouverez l'ensemble du Gouvernement au rendez-vous pour défendre ces questions.
Michel Barnier l'a dit à plusieurs reprises, on ne peut pas dire que les quotas, c'est fini, dès lors qu'on n'a pas mis en place les outils nécessaires à la régulation, appropriés à ces marchés. C'est la position qu'il défend et que nous continuerons à défendre.