Cet amendement vise lui aussi à accroître les compétences du Haut conseil en élargissant le spectre des sujets qu'il pourra examiner. Certes, l'alinéa 16 évoque déjà les « sciences appliquées à l'environnement » : on pourrait prétendre qu'il s'agit-là d'une définition très large et qu'en allongeant la liste on risquerait, finalement, de restreindre sa portée. Mais qu'en sera-t-il, par exemple, de l'apidologie – la science des abeilles ? L'agriculture la recouvre-t-elle ? Non, car les apiculteurs ne sont pas tout à fait des agriculteurs. L'apidologie est une discipline très importante non seulement pour les apiculteurs, les abeilles et la production de miel, mais également pour l'ensemble de l'agriculture. Sans abeilles, en effet, il n'y a plus d'agriculture possible ! C'est la raison pour laquelle cet amendement vise, après le mot « environnement », à insérer les mots : « notamment l'entomologie, l'apidologie, l'écologie, la microbiologie et la chimie des sols. »