Madame la ministre, vous avez justifié votre refus de répondre à l'exception d'irrecevabilité par votre désir de ne répondre qu'à des questions. Je vais donc vous en poser trois, fort simples.
La première fera écho aux propos de M. Perrut, qui s'est intéressé au pouvoir d'achat des salariés pauvres. Pourquoi, si l'on veut véritablement le revaloriser, ne pas avoir donné un coup de pouce au SMIC ? On sait que 17 % des salariés à plein-temps ou à temps partiel qui le perçoivent voudraient gagner plus. Mais, dans la majorité des cas, il ne leur est pas proposé d'heures supplémentaires. La solution la plus naturelle aurait donc été le revaloriser le SMIC.