Une étude récente, commandée par la chambre de commerce et d'industrie du Doubs aux cabinets Prognos et Viaregio et que je tiens à votre disposition, montre pourtant la réalité et le caractère préoccupant de ce problème qui s'amplifie.
Pour le dire simplement, les motivations de ces délocalisations sont de trois ordres.
Tout d'abord, le poids des charges sur les salaires, qui est de 17 % à 22 % en Suisse contre plus de 60 % dans notre pays. À coût horaire égal pour l'entreprise, compte tenu également des 35 heures, le salarié frontalier perçoit une rémunération nette supérieure de 50 %.