Cette perte de main-d'oeuvre qualifiée est très préjudiciable aux entreprises industrielles, et même aux sociétés de services, qui ont fait le choix de rester en France et qui ne peuvent recruter le personnel dont elles auraient besoin pour faire face à leur plan de charge, à tel point que certaines de ces entreprises sont contraintes de se développer ou de se délocaliser en Suisse.
Quand on parle de délocalisations, on pense plutôt à des implantations dans des pays à faible coût de main-d'oeuvre ou à des marchés émergents. On n'imagine pas a priori de délocalisations vers la Suisse.