Je suis élu de la 5e circonscription du Doubs, qui partage avec quelques autres la particularité d'être frontalière de la Suisse, seul pays à haut niveau de vie limitrophe de l'Union européenne. Ce n'est pas un pays où la main-d'oeuvre peut être qualifiée de low-cost !
Depuis des années, nous assistons impuissants à la fuite de notre main-d'oeuvre qualifiée, formée en France, vers les entreprises suisses, dont un certain nombre sont constituées de capitaux français – la valeur ajoutée restant, quant à elle, en Suisse.