Comme nombre de mes collègues, je suis frappée par l'autoritarisme du texte, par la concentration formidable des pouvoirs qu'il propose : on en vient à se demander, comme Jean-Marie Le Guen, en quoi le corps médical et les élus auraient failli. On comprend mal ce qui motive cette concentration autour d'une seule personne, sans aucun contrôle. Évidemment, de telles dispositions seront difficiles à appliquer.
La personne qui se retrouvera sans partage à la tête d'un établissement, sans être amenée à échanger ou à prendre de décisions collectives, aura du mal à bien travailler avec l'ensemble des équipes. C'est la raison pour laquelle nous souhaitions supprimer ces articles sous-tendus par une philosophie que nous ne pouvons pas accepter. Malheureusement, nos amendements de suppression ayant été rejetés,…