J'y viens. Je crois d'ailleurs que chacun commence à le comprendre. (Sourires.)
Quant au contrôle de la justice, nous n'avons aucune garantie sur la façon dont les pouvoirs seront désormais confondus.
Augmentation de la puissance présidentielle, atteintes aux droits de l'opposition… Votre lettre est formidable, monsieur le président, mais elle est arrivée avec deux mois de retard. L'avez-vous fait exprès ? Vous nous disiez que vous alliez le faire et M. Copé est venu dire, lors des auditions en commission des lois, que vous alliez tout mettre sur la table. Or tout était ailleurs et c'est finalement voici quelques heures, cet après-midi, alors que nous terminions nos débats, que la lettre d'intention est arrivée. Là où nous demandions des actes, nous n'avons eu que des paroles et des bouts de papier !
C'est à nos yeux une occasion gravement manquée devant l'histoire.