Expliquez-nous pourquoi.
Alors que vous prétendez qu'il n'y a pas d'accroissement des pouvoirs présidentiels, nous en avons repéré deux. Le premier est le droit d'intervention devant le Congrès, en lieu et place du Premier ministre : il s'agit d'une captation de pouvoir au détriment du Gouvernement, symbolique, certes, mais incontestable.
Vous avez voté il y a quelques heures une autre extension des pouvoirs du Président, en dépit de notre opposition et de celle de certains membres de votre majorité. Qu'ils soient remerciés pour le courage dont ils font preuve face aux pressions qu'ils subissent.