Cela m'étonne de votre perspicacité ! (Sourires.)
Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le secrétaire d'État, votre démarche est dérisoire au regard des préoccupations qui sont celles de nos concitoyens, et de leurs difficultés à vivre et à imaginer l'avenir de leurs enfants.
Ce dont nous avons besoin, c'est d'une nouvelle Constitution ; nous devons agir en assemblée véritablement constituante et élaborer un texte qui donne vie à la devise républicaine, en permettant à notre peuple de se réapproprier la politique de notre pays, car elle détermine son quotidien autant que son avenir.
Au lieu de cela, vous nous proposez une régression qui ne fera qu'accentuer encore l'éloignement de notre peuple à l'égard d'une vie publique confisquée par les privilégiés, dont vous vous faites, plus ou moins consciemment, les fondés de pouvoir en trahissant chaque jour les grands principes de la Déclaration des droits de l'homme.
C'est parce que nous sommes, nous, fidèles à la République que nous ne voterons pas ce texte.