Il est simplement question de donner au Parlement les moyens de proposer un choix au Président de la République. On connaît la position du Président de la République sur l'entrée de la Turquie dans l'Union. Sur cette question, tout ce qu'il a fait et continue de faire est dépourvu d'ambiguïté, ce qui n'est pas votre cas, messieurs les socialistes. Voilà pourquoi il n'a pas de leçon à recevoir de vous.
Qu'une majorité des trois-cinquièmes de chaque assemblée du Parlement laisse au Président de la République le choix entre la voie référendaire ou la voie parlementaire s'agissant de l'adhésion de tel ou tel pays à l'Union européenne est extrêmement simple, et extrêmement sain pour la démocratie.