Mes chers collègues d'Alsace-Moselle, nous avons beaucoup de respect pour vous, mais il est des sujets dans notre pays dont on sait que, s'ils sont soumis à la discussion, il n'est pas certain qu'ils fassent consensus. Le seul consensus dont ils soient l'objet, c'est qu'il est préférable de ne pas les évoquer... La sagesse commande de respecter cette sorte de tradition qui s'est établie.
Ainsi, moi qui suis républicain et laïc, je trouve extrêmement choquant qu'il faille en Alsace-Moselle demander à être dispensé de l'enseignement religieux et non pas le contraire. De même, s'agissant de l'école publique et de l'école privée, je suis de ceux qui considèrent que l'argent public doit aller à l'école publique et l'argent privé à l'école privée. Souhaitez-vous que nous rouvrions des débats comme ceux-là ? Je ne pense pas que ce soit pertinent.
Il y a une sorte d'acceptation globale de la situation. Soulever le couvercle de la marmite, cher collègue Ueberschlag, aboutirait à déboucher sur des discussions dont la pertinence à l'arrivée risque de ne pas être démontrée. La prudence, la raison et la retenue commandent de ne surtout pas aller plus loin dans la discussion de ces amendements. Et me mêlant de ce qui ne me regarde pas, je considère qu'il serait préférable que vous les retiriez.