Monsieur le président, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, c'est avec fierté que je vous retrouve aujourd'hui pour achever l'examen d'un texte fondamental pour notre système de santé.
Après des semaines d'un débat riche – un marathon, disait Jacques Domergue à l'instant –, toujours intense, souvent passionné, à l'Assemblée nationale puis au Sénat, et après le remarquable travail effectué par la commission mixte paritaire, nous pouvons nous réjouir d'être parvenus à un texte d'équilibre, un texte responsable.
La fierté que je ressens est celle d'une ministre dont l'action est entièrement guidée par une seule et même exigence : améliorer l'accès de tous nos concitoyens à des soins de qualité. Elle est également celle d'une ministre qui, pour avoir elle-même siégé sur les bancs de l'Assemblée nationale, mesure l'investissement et les exigences requis pour faire vivre un tel temps fort de la vie démocratique de notre pays.
Aussi voudrais-je profiter de cette nouvelle occasion qui m'est donnée de remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué, par la finesse de leurs analyses et aussi par leur pugnacité, à enrichir ce projet de loi.
Je veux remercier en particulier les présidents Pierre Méhaignerie et Patrick Ollier. Sous leur égide, la commission des affaires culturelles, familiales et sociales et la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire ont parfaitement su se saisir de l'enjeu majeur que représente ce projet de loi pour l'avenir de notre système de santé.
Je tiens à saluer le rôle déterminant de vos rapporteurs, Jean-Marie Rolland et André Flajolet, à qui je souhaite rendre un plein et sincère hommage. Avec sérieux, rigueur, brio et agilité, ils ont tout simplement accompli un travail exceptionnel. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
En effet, comment ne pas rappeler, à ce stade de notre discussion, les apports déterminants des amendements de Jean-Marie Rolland sur la formation universitaire en médecine générale ou sur la géographie médicale ? Il a ouvert la voie, de manière concrète, à une profonde évolution de la prise en charge du premier recours dans notre pays. Comment ne pas rappeler non plus l'influence du rapport d'André Flajolet sur les titres III et IV ?
Je n'oublie pas, bien entendu, la contribution de tous les députés qui, sur tous les bancs, ont éclairé de leurs compétences notre discussion. Je salue avec considération l'apport de l'opposition, qui ne m'a pourtant pas ménagée…