Je conclus, monsieur le président.
Tout à l'heure, lors d'une audition en commission, le président Séguin a avancé des chiffres abominables concernant les déficits publics, notamment celui de la sécurité sociale. Or, mes chers collègues, la baisse de la TVA sur la restauration va priver les caisses de l'État d'une somme équivalente à trois fois le déficit des hôpitaux publics de ce pays. (« Eh oui ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous faites le choix politique de baisser la TVA sur la restauration, et vous refusez que nos hôpitaux publics soient à l'équilibre. Voilà le sens, l'équilibre de votre politique !
Dans les mois et les années à venir, la réalité nous donnera l'occasion de reparler des problèmes de santé et d'accès aux soins car, à l'évidence, ce qui a été fait aujourd'hui ne durera pas et n'apportera aucune des solutions que nos concitoyens attendaient logiquement et légitimement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)