Nous souhaitions tous la mise en place d'un système de coordination qui permette de mettre un terme à l'opposition entre médecine ambulatoire, médecine hospitalière et soins de suite pour les personnes âgées, sans parler de la médecine préventive, qui prend de plus en plus d'importance et fera l'objet d'un texte spécifique.
En mettant en place ces ARS et en votant les textes qui permettent l'articulation de tous les secteurs sanitaires, nous allons enfin véritablement réguler le système de santé. Cette régulation était indispensable car, comme l'a souligné Maxime Gremetz, les comptes publics sont aujourd'hui dans le rouge et, si nous n'évitons pas les doublons et les dépenses inutiles, si nous n'optimisons pas les 11 % de PIB que le pays investit dans la santé, la situation ne s'améliorera pas.
La réforme de la médecine hospitalière a fait l'objet de nombreux débats ; entre les tenants d'un directeur omnipotent et ceux qui défendaient la présence des médecins dans les organes de direction, il y avait de la place pour un consensus.