Les jeunes sont les premières victimes du chômage dans cette période de crise, en particulier ceux qui entrent cette année sur le marché du travail et qui, du fait du ralentissement économique, se heurtent à de sérieuses difficultés pour accéder à un premier emploi. En effet, beaucoup d'entreprises gèlent leurs embauches.
Cette situation est évidemment inquiétante pour les jeunes, qui veulent pouvoir vivre du fruit de leur travail et pour leurs familles, qui les soutiennent souvent financièrement. C'est aussi un risque pour notre pays, parce que les jeunes sont un atout essentiel en matière de compétitivité. Le Président de la République a présenté, il y a deux mois, un plan ambitieux en direction des jeunes, avec une préoccupation : éviter les fausses solutions à court terme ou la construction de nouvelles procédures trop complexes. Il a aussi affirmé deux principes : d'abord s'appuyer sur ce qui fonctionne en matière d'emploi des jeunes, notamment l'alternance ; et travailler ensuite avec l'ensemble des acteurs – missions locales, acteurs économiques, partenaires sociaux, collectivités locales.
Monsieur le secrétaire d'État à qui s'adressent les mesures annoncées par le Président de la République ? Où en sommes-nous quant à leur mise en oeuvre effective ? Je pense notamment aux contrats aidés. Vous avez en effet signé, il y a quelques jours, le premier contrat d'accompagnement passerelle en France. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)