Il n'y a qu'en 2000 et en 2001 que le déficit public a financé les investissements d'avenir – c'est-à-dire l'investissement public et les dépenses de recherche et développement. Depuis 2002, son explosion n'a financé que des dépenses courantes et des allégements d'impôts, et encore ces allégements étaient-ils destinés aux plus riches, comme dans le cas du bouclier fiscal. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Le déficit atteint aujourd'hui 150 milliards d'euros. Chaque jour ouvrable, l'État emprunte un demi-milliard pour boucler ses fins de mois ou pour faire des cadeaux fiscaux, à crédit, qui seront payés par les générations futures.