Je ne dis pas le contraire : on peut même dire qu'il n'y a aucune action de formation professionnelle dans ce secteur.
Il faut donc une volonté politique des acteurs locaux – du moins, c'est à présent le cas dans mon département – pour engager des formations professionnelles spécifiquement dédiées aux bénéficiaires de contrats aidés.
Il me semble que cet article, sous couvert de laisser une grande liberté, une grande flexibilité afin d'adapter les contrats à la situation de chaque personne – ce qui est une bonne chose –, ne permet pas de garantir que la formation professionnelle sera apportée, dans des conditions de droit commun, à l'ensemble des bénéficiaires de ces contrats aidés. Nous souhaiterions que cela puisse être précisé dans le cours de la discussion des amendements.