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Intervention de Françoise Imbert

Réunion du 10 février 2009 à 9h30
Questions orales sans débat — Effectifs de police à cahors

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Imbert :

Madame la secrétaire d'État chargée de la politique de la ville, ma collègueDominique Orliac, députée du Lot, n'a pu rejoindre Paris en raison de l'annulation de certains vols par Air France. Elle m'a demandé de la représenter ce matin. Sa question s'adresse à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.

Le contexte actuel de réforme et de restructuration de la gendarmerie nationale n'est pas sans effets sur le déploiement des effectifs de police, et donc sur l'organisation de la sécurité sur les territoires ruraux comme celui du Lot. Le 6 janvier dernier, le directeur général de la Police nationale annonçait, pour les trois prochaines années, la diminution de quelque 3 000 postes de gardiens de la paix, la dissolution de trois compagnies de CRS et la réduction de six à quatre unités au sein des compagnies restantes. À cela il convient d'ajouter que huit centres de formation sur les douze actuels devront fermer.

Enfin, la révision générale des politiques publiques devrait programmer la disparition prochaine de cinquante et un commissariats – pas moins – sur l'ensemble du territoire. Dans un contexte national aussi alarmant pour les forces de police, le commissariat de Cahors pourrait être menacé à court ou moyen terme, alors qu'il remplit une mission de service public de sécurité et de proximité indispensable à la ville de Cahors mais également à l'ensemble du département du Lot.

Alors que le 8 avril 2008, le Président de la République était à Cahors pour évoquer la réforme de l'administration territoriale de l'État et louer le « modèle lotois », le département est aujourd'hui particulièrement touché par la disparition et l'affaiblissement des services publics.

Aussi, je vous demande de m'indiquer très clairement si l'État entend se désengager une nouvelle fois en fermant partiellement ou totalement le commissariat de Cahors ? Si oui, à quelle échéance ? Une réorganisation avec les brigades de gendarmerie est-elle envisagée ? Dans quelles conditions se ferait ce transfert pour les personnels concernés ?

Le risque est grand que les Cadurciens et les Lotois ne soient une nouvelle fois lésés par la politique du Gouvernement en direction des territoires ruraux.

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