Il est de notoriété publique que le paritarisme, cette exception française aujourd'hui totalement obsolète, se finance sur le dos de la formation professionnelle. Des rapports de la Cour des comptes et de l'IGAS l'ont régulièrement souligné. Il y a quelques années, un rapport du service central de prévention de la corruption notait : « Les fonds collectés pour la formation professionnelle autorisent de multiples montages frauduleux et des détournements, d'autant que les excédents de trésorerie des organismes collecteurs sont difficilement contrôlés. »