Frédéric Lefebvre s'étant longuement exprimé sur le sujet, je ne m'y étendrai pas.
L'article 52, qui préconise la fusion du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes en entreprise avec le contrat initiative emploi, offre une meilleure solution. En effet, le SEJE et le CIE, dans leur configuration actuelle, font double emploi : ils sont tous deux à destination des jeunes très peu qualifiés, et visent à leur permettre d'accéder à l'entreprise. L'effort de rationalisation est aussi un moyen d'éviter l'effet d'aubaine crée par le SEJE.
Sur ce point précis, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, je veux également appeler votre attention sur le problème de l'emploi aidé non marchand. Nous ne maintiendrons pas nos bons résultats actuels sans ces emplois. La situation est très tendue, notamment pour ceux qui vivent avec le RMI et acceptent un contrat d'avenir. Il ne faudrait pas les écoeurer. Pendant la campagne, nous avons dit que nous voulions aider ceux qui veulent s'en sortir. C'est une promesse qui me tient à coeur. En tant que maire, je tiens à développer là où je le peux une réelle politique en matière d'emplois aidés, notamment dans le cadre de la réinsertion par le travail. Actuellement, je ne le peux plus car une mauvaise articulation du dispositif entre les collectivités territoriales conduit à son blocage.