Il est essentiel de les impliquer davantage dans la vie de leur lieu de travail afin qu'ils ne soient pas seulement des salariés, mais de véritables associés. C'est toute l'ambition de la première partie de votre projet de loi relative à la participation et à l'intéressement : trop de Français sont encore dépourvus de ces instruments de justice sociale, notamment dans les PME, où le travail et l'effort ne sont pas suffisamment récompensés.
C'est pourquoi la solution retenue par le Gouvernement pour accélérer la diffusion de l'intéressement nous semble aller dans le bon sens : grâce au crédit d'impôt de 20 %, les chefs d'entreprise sont fortement incités à mettre en place des accords d'intéressement ou à renégocier des accords existants afin qu'ils soient plus favorables aux salariés.