Monsieur le président, monsieur le ministre du budget, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, je tiens tout d'abord à vous remercier pour la qualité des débats autour de ce projet de loi de finances pour 2009, d'autant plus appréciable que l'urgence et la gravité de la situation actuelle nous interdisaient la moindre fausse note et imposaient un débat productif. Le rapporteur général et le président de la commission des finances ont fait tout leur possible pour que cette discussion soit efficace et productive, et je les en remercie.
Comme l'a dit M. le ministre du budget, ce projet de loi de finances pour 2009 n'est pas un projet de loi de finances ordinaire : c'est ce que j'appelle un projet de loi de finances de crise, ce qui explique que les prévisions de croissance sur lesquelles il est construit – de même que les prévisions d'inflation, de change ou de prix des matières premières – aient pu évoluer au fil de la présentation de ce projet de loi de finances…