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Intervention de Éric Woerth

Réunion du 19 novembre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Explications de vote et vote sur l'ensemble

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique :

Pour l'essentiel, il consiste à voter, non pas une prévision, mais des autorisations, notamment de dépense. Un budget traduit d'abord des orientations politiques claires. Ces orientations – qui relèvent, non pas de la prévision, mais de l'action – n'ont pas changé au cours de nos débats, car elles s'imposent à court terme, pour amortir la crise ; à moyen terme, pour préparer l'avenir et tirer au mieux parti de la reprise lorsqu'elle viendra – et elle viendra – ; à long terme, enfin, pour conserver le contrôle de nos finances publiques.

Permettez-moi de revenir quelques instants sur nos orientations en matière de maîtrise et d'efficacité de la dépense, ainsi qu'en matière d'amélioration de la fiscalité et de stratégie budgétaire face aux aléas de la croissance.

L'efficacité de la dépense se traduit par une évolution du montant global de crédit qui suit celle de l'inflation, en dépit de la dynamique des charges d'intérêt et des pensions. Même si beaucoup d'amendements ont été adoptés, vous n'avez pas souhaité modifier significativement ce montant global, et je vous en remercie. Cette nuit, par exemple, nous avons gagé par des économies sur toutes les missions le surcroît de crédits destinés à faire face à la crise sur le front de l'emploi et du soutien aux petites et moyennes entreprises.

Vous avez eu raison de suivre le Gouvernement sur cette maîtrise raisonnée de la dépense. Toutes les économies que nous proposons ont été documentées au cours de la révision générale des politiques publiques. Elles ne nuisent en rien à la qualité des services publics et à la conduite des politiques publiques.

Dans un certain nombre de cas, au cours de ce débat, nous nous sommes adaptés, de manière raisonnée et responsable, au contexte économique, notamment en matière de politique de l'emploi, que ce soit pour ajuster le volant d'emplois aidés ou pour remettre en cause une économie sur les cotisations des salariés à domicile qui était, il est vrai, mal venue dans la conjoncture présente. Vous avez également apporté votre pierre à l'édifice, l'initiative la plus symbolique étant celle du président Accoyer, qui a souhaité geler en euros courants les crédits de votre assemblée.

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