Monsieur le président, madame et messieurs les rapporteurs, mesdames et messieurs les députés, je suis venu aux côtés de Valérie Pécresse pour défendre le volet « industrie » de la mission « Recherche et enseignement supérieur ».
En matière de recherche et d'enseignement supérieur, le budget 2009 est offensif et porteur d'avenir ; il témoigne de l'importance accordée à cette mission par le Gouvernement qui en a fait une priorité politique et économique. Dans le contexte de crise économique, le pire aurait été de sacrifier les dépenses d'avenir. Ce budget démontre l'inverse.
S'agissant de recherche et développement appliquée à l'économie, la France souffre d'une faiblesse de l'investissement privé, si l'on se réfère aux États-Unis et au Japon. Pourtant, le progrès passe par une politique forte en direction de l'industrie, pour la bonne et simple raison que l'industrie réalise 85 % de l'effort de recherche et développement privé en France. L'industrie doit donc être la cible naturelle et prioritaire de nos efforts, afin d'atteindre le fameux objectif de 3 % du PIB consacré à la recherche et à l'innovation.
En réponse à M. Daniel Garrigue, je dirais que le budget 2009 permet d'apporter des réponses concrètes aux grands enjeux de notre politique industrielle d'innovation, et notamment aux quatre plus importants d'entre eux.
Premier enjeu : préserver l'attractivité de notre territoire en matière de R&D. À cet égard, je voudrais saluer le succès du crédit impôt recherche, outil puissant, efficace, plébiscité par les entreprises. Oui, monsieur Daniel Paul, ça marche ! Cela coûte cher, certes, mais comme c'est un crédit d'impôt, si cela coûte cher, c'est précisément parce que ça marche !